L’Isolat asbl est un collectif artistique fondé en 2002 autour d’une envie : créer des spectacles vivants dans lesquels l’histoire s’écrit à plusieurs voix, axant le processus créatif sur la rencontre et l’échange plus que sur la direction.

L’isolat aujourd’hui a étendu son champ d’action. En effet ce processus créatif qui place la rencontre au centre de la démarche est accueilli comme une évidence dans des événements touchant les arts plastiques et visuels. Cette rencontre n’est pas seulement une rencontre de styles et/ou d’esthétiques mais surtout une rencontre humaine. Depuis plusieurs années, l’Isolat s’est distingué par une série d’éléments spécifiques :

- une attirance pour les domaines les plus difficiles et spécifiques de l’art vivant : rue, classes, rencontres interculturelles, composantes multi-disciplinaires,…

- une volonté constante d’offrir des spectacles de qualité et originaux : l’Isolat ne s’arrête pas à la bonne idée mais s’évertue à faire de ses productions des spectacles professionnels auxquels nous estimons qu’ont droit tous les publics ;

- le désir de proposer des activités qui vont à la rencontre de publics peu ou moins sensibles au théâtre dit classique ou traditionnel.

En quelques chiffres, l’Isolat, depuis sa création c’est : prêt de 1000 représentations de ses créations , une trentaine d’artistes passé par le collectif, des dizaines d’ateliers de création en Belgique, France, Estonie, Pologne et Lituanie. C’est beaucoup de réunions à toutes les heures du jours et de la nuit consacrées à des projets de plus en plus fous…

QUELQUES FAITS MARQUANTS

En quinze ans l’Isolat a produit 9 créations originales destinées à la rue, aux théâtres et au jeune public. La dernière création en date : Princesse Belgique, une histoire au cœur de l’actualité.

En parallèle à ses créations scéniques l’Isolat a toujours travaillé à la réalisation d’événements e mêlant des publics peu habitués aux planches mais désireux de porter un regard sur le monde et sur leurs rêves.

Ainsi, depuis 2005, l’Isolat a multiplié les rencontres atypiques, développant sur base de ces créations originales une méthodologie de création collective, de formation scénique des amateurs, de coordination des professionnels. Les membres du collectif ont pu par ailleurs exploiter et développer leurs capacités en gestion d’équipe, mise en scène, programmation artistique et écriture.

-En 2004, l’Isolat organise un atelier d’écriture, réunissant 13 amateurs, encadré par un animateur, un metteur en scène et un comédien professionnels. Il en résulte une pièce de théâtre déambulatoire : Le Calvaire de Sagamore Le Vif , jouée plus de 230 fois entre 2005 et 2009.

-  En 2005, l’Isolat organise le THEATRE DE RENCONTRES#1 qui réunit 150 étudiants venus de Lituanie, de Pologne, de France et de Belgique. Au terme d’une semaine très intense : 4 versions d’un même texte étaient présentées, mises en scène par 4 professionnels différents et jouées par 4 groupes de jeunes mêlant les 4 nationalités.

- En 2008, lance le projet « J ’ai rencontré un héros ». Après une lente gestation le spectacle est créé collectivement sur le thème de la transmission de l’histoire et particulièrement de la Grande Guerre. Cette pièce pour un comédien et une marionnette à taille humaine qui interroge sur les relations de l’homme à son histoire familiale et à l’Histoire est jouée plus de 150 fois et traduite en Néerlandais dès 2012.

- En 2009, à l’occasion des 20 ans de la chute du Mur de Berlin, l’Isolat organise NA-MUR, un événement qui coupe la ville de Namur en 2 parties durant 15 jours avec 800 mètres de barrières dont le recto et le verso étaient mis en page. L’événement accueille des performances, des rencontre et des spectacles proposés par plus de 70 associations ou collectifs locaux et européens qui travaillent au jour le jour à faire tomber les murs.

- En 2010, la Ministre de la Jeunesse a invité les participants à la Conférence Européenne de Jeunesse et à la Réunion des Directeurs Généraux à un repas culturel et festif à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve. Organisé dans le cadre de la présidence belge de l’UE, ce dîner spectacle compta plus de 13 shows dont 2 créations sur mesure, concerts et numéros. L’Isolat prit en charge la réalisation de l’événement, les décors, la programmation, la régie technique, la régie de plateau et la coordination des intervenants.

- Entre 2011 et 2015 , l’Isolat travaille avec ADEPPI à l’animation d’ateliers et à la création de pièces de théâtre en milieu carcéral avec les prisonniers.

- En 2012, l’Isolat a re-travaillé le concept de l’événement LES MÉDIÉVALES DE LA CITADELLE à Namur avec l’équipe. Le but de notre intervention était d’occuper au maximum ce site historique exceptionnel et, partant, d’augmenter le nombre de visiteurs et leur confort. Il s’agissait de coordonner artistes, artisans, compagnies médiévales et l’ensemble des intervenants.

- En 2014, l’Isolat se lance le défi de réunir une trentaine de démarches artistiques, une soixantaine d’œuvres et d’installations dans un pavillon de l’hôpital Psychiatrique du Beau Vallon à l’occasion du centenaire de cette institution située à St Servais. Le Pavillon des Lilas, inoccupé depuis près d’un an, se transforme alors en « ASILES » ou 5000 mètres carrés d’immersion totale dans la question de la folie par le prisme de l’art…

- En 2015, afin de sauver le festival Namur en Mai, déclaré en faillite, l’isolat convie 38 compagnies de théâtre concernées au premier chef par cette disparition. Le « Collectif des arts furieux » voit le jour. En 3 mois le festival reprend vie et propose plus de 200 représentations sur 2 jours. Plus qu’un sauvetage, cette initiative a démontré que l’organisation d’un festival basé sur la concertation inter-compagnie, la transparence dans la gestion, le partage des ressources techniques et des expériences était plus que crédible.

- En 2016, l’isolat se recentre sur des créations théâtrales «à sa sauce». « L’étoffe de nos songes » et « Princesse Belgique » sont proposés au public pour les 3 années qui viennent en plus de quelques belles surprises…